Les menaces qui pèsent sur l’action des organisations et des militants actifs au sein du mouvement de solidarité avec la Palestine sont de plus en plus importantes.
Elles s’inscrivent dans un contexte de criminalisation global impactant, en premier lieu, les organisations palestiniennes et israéliennes, sur le terrain.
Les pressions directes se sont accentuées : les financements des organisations sont menacés à la suite de campagnes de délégitimation ou d’interventions directes auprès d’acteurs institutionnels. De très nombreuses entraves administratives empêchent des acteurs locaux, d’organiser des conférences ou autres évènements. Le champ juridique est aussi investi par les groupes de pression pro-israéliens, ce qui donne lieu au dépôt de recours devant différentes instances afin de dénoncer, et in fine, de censurer tel ou tel acteur. Les insultes, les menaces physiques et autres cyberattaques sont également utilisées afin de fragiliser les actions menées mais aussi les acteurs, à titre individuel.
Les moyens de pression indirectes sont, eux aussi, de plus en plus fructueux. L’offensive rhétorique visant à assimiler les actions menées par les organisations à de l’antisémitisme voire à du soutien au terrorisme a un écho croissant
Ces attaques ont pour finalité la stigmatisation, la diffamation et la disparition sociale et médiatique de toute voix s’attelant à la dénonciation de la politique d’occupation israélienne et à la défense des droits des Palestiniens, et donc l’isolement de ces derniers.