Les camps de réfugiés, situés en Cisjordanie, à Gaza ou dans les pays voisins (Jordanie, Liban, Syrie), symbolisent l’exil perpétuel des Palestiniens, auxquels Israël interdit tout retour vers leurs terres confisquées. A l’intérieur de ces camps, où l’ONU subvient seulement aux besoin élémentaires via l’UNRWA, la population a du s’auto-administrer en dehors de toute structure étatique. Selon l’architecte palestinienne Sandi Hilal, co-directrice de la Decolonizing Architecture Art Residency (DAAR), cette organisation unique nous force à jeter un regard neuf sur les camps de réfugiés et à les percevoir comme des lieux où naissent des idées nouvelles.
Les camps de réfugiés, un laboratoire d'idées ? from plateforme palestine on Vimeo.
Remerciements : cet entretien a été réalisé au Musée des Civilisation de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM) à Marseille dans le cadre du cycle « Palestine : territoire, mémoire, projections ».
Crédits images :
(c) DAAR
(c) UNRWA
Illustration de l’article : l’école dessinée par le DAAR dans le camp de Shuafat
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