Le Sciences Po CERI (Centre de recherches internationales) organise un débat à l’occasion de la publication, sous la direction de Stéphanie Latte Abdallah et Cédric Parizot, de « Israël/Palestine, l’illusion de la séparation » le 6 février 2018 à Paris.
Avec
Stéphanie Latte Abdallah, chargée de recherche CNRS à Sciences Po-CERI
Cedric Parizot, chargé de recherche CNRS à l’IREMAM (AMU, Aix-en-Provence)
Shira Havkin, Sciences Po, chercheure associée au CERI
Karine Lamarche, chargée de recherche CNRS au CENS (Centre Nantais de Sociologie)
Présidence et discussion : Alain Dieckhoff, directeur, Sciences Po-CERI
Responsable scientifique : Stéphanie Latte Abdallah, chargée de recherche CNRS à Sciences Po-CERI
Infos pratiques
Quand ? Mardi 6 février 2018 de 17h à 19h
Où ? à Sciences Po, 56 rue Jacob - Salle des conférences - 75006 Paris
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A propos de « Israël/Palestine, l’illusion de la séparation »
Cet ouvrage propose une approche originale de la politique de séparation mise en œuvre par Israël en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Si la construction du Mur, lancée en 2002, a parfois été envisagée comme la création d’une frontière, la poursuite de la colonisation et les redéploiements de l’armée des deux côtés du Mur ont au contraire renforcé l’imbrication des espaces israéliens et palestiniens en Cisjordanie. Cette politique n’a donc pas créé de frontière, au sens classique de frontière-ligne de l’État moderne, et n’a pas séparé deux territoires : elle a dissocié les mouvements des populations palestiniennes et israéliennes, et profondément transformé leurs relations et interactions.
À travers quinze enquêtes de terrain conduites par des historiens, des anthropologues, des géographes des politistes et des sociologues, ce livre décrypte le régime d’occupation israélien et les frontières, à partir de la façon dont elles fonctionnent, en organisant des flux de circulation. Décloisonnant les champs des études israéliennes et palestiniennes, il propose une perspective intermédiaire entre une approche institutionnelle et un regard anthropologique portant sur le vécu des Palestiniens, sur leurs adaptations et détournements des mécanismes de contrôle.
L’élargissement de l’analyse aux expériences des Palestiniens du Sud Liban, des Libanais de Galilée, et des migrants venus d’Afrique et d’Asie montre la dimension globale du régime d’occupation israélien actuel.
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