Plateforme des ONG Françaises pour la Palestine

Conférence sur la santé publique en Palestine

7 janvier 2020

La Fondation Gabriel Péri organise une rencontre sur la santé publique en Palestine le jeudi 30 janvier 2020, 18h30-20h30.



Espace Oscar Niemeyer
Salle des conférences, 1er sous-sol
2, place du Colonel Fabien
Paris 19e

inscription@gabrielperi.fr

Présentation

Les Palestiniens vivant en Cisjordanie et dans la bande de Gaza sous occupation israélienne sont exposés à des niveaux élevés de violence. En 2018, 299 Palestiniens ont été tués et 31 723 blessés dans des actes de violence liés à l’occupation, dont la grande majorité (87 % des morts et 81 % des blessés) a eu lieu dans la bande de Gaza lors de la grande marche du retour, qui a débuté le 30 mars 2018. Les conséquences de la violence sur la santé publique sont graves. Plus de la moitié des enfants touchés par le conflit peuvent être affectés par le syndrome de stress post-traumatique, tandis que les conséquences à long terme des blessures, dont plus de 6 000 par balles réelles à Gaza en une année, mettent à rude épreuve un système de santé déjà surchargé. Le personnel de soin, lui aussi, encourent des risques considérables. En 2018, 432 attaques sans précédent ont ciblé des soins de santé en Cisjordanie et dans la bande de Gaza où 3 agents de santé ont été tués et 570 blessés, dont 41 à balles réelles, alors qu’ils prodiguaient des soins aux blessés lors de la grande marche du retour [1].

Le droit à la santé des Palestiniennes et des Palestiniens est profondément entravé par les restrictions à la liberté de circulation. Les multiples checkpoints, le mur de séparation et l’expansion des colonies israéliennes compliquent l’accès aux soins jusqu’à le rendre impossible. Les structures de santé sont fragilisées et leur durabilité compromise. Les patients les plus vulnérables, les personnes atteintes de cancer ne peuvent pas être soignées. Ces dernières se voient refuser ou retarder l’accès à la chimiothérapie et/ou à la radiothérapie ce qui impacte directement leurs chances de survie.

En vertu des accords d’Oslo conclus en 1994, l’Autorité palestinienne a la responsabilité de fournir des soins de santé à 5 millions de personnes. Or, le système de santé en territoires occupés est fragmenté entre le Ministère palestinien de la santé, des ONG, l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) et des structures privées. La qualité des soins est en outre tributaire des financements, de l’accès à l’électricité et à l’eau créant ainsi une inégalité d’accès exacerbée.

Comment dans ces conditions et sous de telles contraintes, réduire ces inégalités et éliminer les obstacles à l’accès au soin dans les territoires occupés ? Quelles politiques mettre en oeuvre pour assurer le droit à la santé pour toutes et tous en Palestine ? Pour éclairer ces enjeux, la Fondation reçoit :

-* Dr Fathi Abumoghli, ministre de la santé de Palestine de 2007 à 2012

En partenariat avec la délégation du Croissant rouge palestinien en France, l’association française des communes, départements et régions pour la paix AFCDRP- Maires pour la paix et les Cahiers de santé publique et de protection sociale.

[1] « Right to Health 2018 », Rapport de l’Organisation mondial de la santé sur les territoires palestiniens occupés.

Crédit photo du bandeau : Exiting Gaza for Medical Treatment – Physicians for human rights


Sur le site de la Fondation Gabriel Péri


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