Plateforme des ONG Françaises pour la Palestine

Soutenez les paysans de la Bande de de Gaza

16 avril 2018

L’année dernière, l’Union Juive Française pour la Paix annonçait le début des travaux de la construction d’un château d’eau à Khuza dans la Bande de Gaza. Aujourd’hui opérationnel, l’UJFP souhaite étendre ce projet et fait appel à vous.



L’honneur des paysans gazaouis : cultiver coûte que coûte

Le projet de château d’eau a été élaboré par les paysans travaillant sur les terres au sud-est des villages de Khuza’a et d’Abassam. Bonnes terres agricoles, situées sur une des rares nappes phréatiques encore non envahie d’eau de mer, elles peuvent faire vivre ces deux villages, et les villageois n’ont jamais abandonné leur culture. Mais non seulement elles sont régulièrement sous le feu des soldats patrouillant le long de la barrière de séparation, mais la pénurie d’électricité rend le système d’irrigation aléatoire, menant à la perte de récoltes entières. Défendu par ces agriculteurs obstinément pendant plusieurs années, le projet de château d’eau, permettant une irrigation par gravité, a enfin abouti en 2016, porté par un appel à souscription de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP). La mise en commun des efforts d’associations, de personnalités, de comités Palestine locaux (France, Belgique, Luxembourg et Suisse), de syndicats, et de très nombreux dons individuels, a permis de rassembler les 21700 euros nécessaires

Mis en eau en décembre 2016, le château d’eau dessert actuellement 35 exploitations agricoles sur les territoires des deux villages de Khuza’a et d’Abassam.

Le château d’eau s’élève à 2 150 mètres de la barrière de séparation (« ligne verte » de 1948). Il atteint 17 mètres de haut et a une capacité de 107 000 litres d’eau. Il faut 3 heures pour le remplir – ce qui peut être réalisé deux à trois fois par jour, en tirant parti de la fourniture d’électricité (celle-ci est non seulement insuffisante, mais irrégulière : à l’automne 2017, l’électricité était disponible en moyenne entre 4 à 6 heures par 24 heures, mais pouvait aussi être inexistante pour 48 heures). Le château d’eau a ainsi été rempli plus de 600 fois durant ses premiers neuf mois de fonctionnement. Il irrigue environ 300 dunums (30 hectares), soit les terres de plus de 35 familles. Ces 35 familles totalisent 245 personnes, auxquelles il faut ajouter quelques 40 travailleurs agricoles vivant hors du village de Khuza’a, et dont dépendent directement environ 105 personnes : c’est actuellement 350 personnes qui bénéficient du fonctionnement du château d’eau.

Les exploitations situées en limite des terres actuellement bénéficiaires demandent leur raccordement.

En réalisant un système d’adduction d’une longueur de 3 300 mètres entre le château d’eau et la barrière de sécurité, il est possible d’irriguer quelques 600 dunums (60 hectares) supplémentaires, c’est-à-dire raccorder une centaine de familles. Ces terres sont essentiellement situés dans le quartier Al-Fakhari de la municipalité d’Abassam, une autre partie étant sur les terres de Khuza’a. A la demande des paysans un chiffrage a été réalisé et les techniciens évaluent le projet total à 22 000 dollars. Mais ce projet peut profiter de conduites installées il y a quelques années sur 800 mètres, et non finalisées, l’association à l’initiative n’ayant pu assurer le suivi. En réhabilitant ce matériel, on réduit le coût du projet : l’estimation finale du projet ici proposé est alors de 17 500 dollars (15 000 euros).

La collecte lancée a déjà rapporté environ 11 000 euros. Il y a eu des dons importants d’associations et de personnes solidaires, mais il nous en faut 15 000.
Au moment où la bande de Gaza est à nouveau agressée et où l’occupant tire impunément sur des manifestants désarmés, il est indispensable que ce projet aboutisse.
Si vous avez déjà donné, popularisez notre appel.
Si vous ne l’avez pas fait, donnez une petite somme : 10 euros, 20 euros.

  • Le plus simple est de verser l’argent par Internet via HelloAsso. Le pourboire n’est pas obligatoire :
    Propulsé par HelloAsso
  • Vous pouvez aussi envoyer un chèque à
    UJFP
    21 ter rue Voltaire
    75011, Paris
    en écrivant « Urgence Gaza » au dos.

Site de l’UJFP


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