Le Conseil de Paris a voté mardi - sans toutefois faire le plein des voix socialistes - un voeu condamnant le raid meurtrier israélien sur la flottille d’aide à Gaza et demandé que le blocus de Gaza soit levé pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire.
Le groupe UMP a voté contre, le Nouveau Centre s’est abstenu et des élus notamment socialistes ont quitté l’hémicycle juste avant le vote, a constaté une journaliste de l’AFP.
Ce voeu rappelle que « l’assaut israélien dans les eaux internationales (...) a provoqué la mort de neuf personnes et fait des dizaines de blessés » et souligne « la tristesse, la colère, l’indignation provoquées dans le monde entier et partagées par de nombreux parisiennes et parisiens face à l’attitude inacceptable du gouvernement israélien ».
« Je trouve que ce vote n’est pas opportun. Je reviens du terrain. J’y vais deux fois par mois, et ce n’est pas ce que les Palestiniens et Israéliens attendent. Ca ne sert à rien de se faire plaisir », a déploré Valérie Hoffenberg, conseillère UMP du XVIe arrondissement et représentante de la France pour le développement au Proche-Orient.
« C’est contre productif », a ajouté l’ex-directrice du bureau de l’American Jewish Committee (AJC) à Paris nommée en septembre par Nicolas Sarkozy représentante « pour la dimension économique, culturelle, commerciale, éducative et environnementale » au Proche-Orient.
« J’aurais écris différemment ce voeu car les informations qu’on a quotidiennement changent un peu la nature des considérants. J’ai rencontré des ONG françaises qui travaillent beaucoup avec Gaza et se posent des questions sur la flottille », a de son côté jugé Pierre Schapira, adjoint PS chargé des relations internationales.
Campagne en cours