Outre la Turquie, le Nicaragua a suspendu ses relations diplomatiques avec Israël en réponse au raid meurtrier. « Le Nicaragua suspend immédiatement ses relations diplomatiques avec le gouvernement d’Israël », indique le texte lu par la porte-parole du président sandiniste Daniel Ortega, Rosario Murillo, sur les ondes de Radio Ya. De son côté, le président brésilien Lula a affirmé qu’« Israël n’avait pas le droit » d’attaquer dans les eaux internationales. « D’après nos renseignements, l’attaque s’est produite dans les eaux internationales. Ainsi, Israël n’avait pas le droit de faire ce qu’il a fait », a affirmé. Lula a tout de même plaidé pour le dialogue, soulignant que « ce ne sont pas les armes qui vont garantir la paix ».
– Point presse du MAE sur l’attaque israélienne
Le gouvernement irlandais a exhorté aujourd’hui le gouvernement israélien à laisser passer un navire affrété par une organisation irlandaise en route vers Gaza, après l’assaut donné par Israël sur le reste de la flottille internationale. AFP
Abbas accuse de « terrorisme d’Etat ». Directement concerné par l’affaire, le président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, a qualifié mercredi 2 juin le raid de « terrorisme d’Etat », en ouverture d’une conférence.
"Notre peuple a été exposé au terrorisme d’Etat lorsqu’Israël a attaqué le convoi de la liberté. Le Nouvel Observateur
Ce mercredi, le ministre turc de la Justice a indiqué qu’il réfléchissait à l’opportunité de lancer des poursuites judiciaires contre Israël. Les autorités examinent le code pénal du pays et le droit international en vue de mettre au point une action contre Israël.
Un peu plus tôt, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a signifié lors d’un appel téléphonique au président Barack Obama, que l’Etat hébreu est en passe de « perdre son seul ami » dans la région. Le Nouvel Observateur
Le Conseil des droits de l’Homme de l’Onu a repris les débats destinées à mettre en place une résolution réclamant une enquête sur l’intervention militaire.
Convoqués à l’appel de la Ligue arabe et de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), les 47 membres du Conseil avaient entamé mardi ces discussions. Le Nouvel Observateur
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