Après le lamentable épisode de Tel-Aviv sur Seine où la mairie de Paris avait tenté de blanchir l’image d’Israël et d’en promouvoir le tourisme un an tout juste après les massacres de Gaza, après les amalgames scandaleux entre la campagne internationale BDS et l’antisémitisme, voilà que la mairie de Paris s’en prend aux décisions de l’Unesco, s’octroyant un rôle de censeur de cet organe des Nations Unies.
Contestant les votes de la France, elle travestit délibérément le contenu de ces décisions et se fait avec complaisance la propagandiste d’une campagne directement orchestrée depuis le bureau du Premier ministre israélien pour transformer l’occupant en victime.
L’AFPS dénonce cette pitoyable opération, dans laquelle Anne Hidalgo et une partie de son équipe ont pris le relais du projet de vœu défendu au départ par Nathalie Kosciusko-Morizet et Claude Goasguen.
L’adoption du vœu finalement déposé témoigne d’une influence démesurée de la machine de propagande israélienne et s’apparente à un déni de réalité de la part d’élu-e-s qui ne peuvent pas ignorer les crimes et les provocations commis par l’occupation israélienne à Jérusalem.
Le Bureau national de l’AFPS
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