8. Israël - Territoires palestiniens
Q - Dans les dernières déclarations de la France, lorsqu’on parlait de Gaza, on citait la position de base de la France selon laquelle l’embargo était condamnable parce que cela provoquait des souffrances humaines. De plus, nous avions l’habitude d’entendre des déclarations condamnant les violences de tous les côtés nommément, pas uniquement les violences en général et je note qu’on condamne aujourd’hui beaucoup les tirs de roquette vers des zones civiles, qui sont condamnables, mais j’ai l’impression qu’on ne parle jamais de l’aviation israélienne et de ses tirs d’obus qui provoquent plus de morts civils que les roquettes de militants palestiniens, et de l’escalade qui vient aussi du côté israélien. Enfin, alors que la France, dont la position est équanime sur le besoin de retenue des deux côtés, ne site jamais le nom d’Israël dans ses condamnations.
R - La position française est une position équanime en effet pour dire la très vive préoccupation de la France face à la montée des tensions entre Gaza et Israël. Depuis samedi dernier. Nous appelons les parties au retour au calme et à la retenue afin d’éviter une escalade.
Q - Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou est venu en France. Lors de sa conférence de presse avec le président François Hollande il s’est dit prêt à négocier avec M. Mahmoud Abbas même si le président Hollande les invitait tous les deux à négocier. Est-ce que vous savez où cela en est ? Est-ce que ça avance ou pas ?
R - Je vous renvoie aux déclarations faites par le président de la République à l’occasion de la visite du Premier ministre israélien la semaine dernière. L’objectif français, c’est de sortir de la situation du statu quo actuel. La seule manière d’arriver à régler durablement ce conflit qui n’a que trop duré, est de relancer les négociations, les paramètres en sont bien connus, de façon à établir deux États, l’État d’Israël et l’État palestinien. Tout ce qui pourra concourir à une relance du processus de paix, nous sommes disposés non seulement à l’encourager, mais à y apporter un appui. Si les parties en font la demande, comme l’a dit le président de la République, ce type de réunion peut se tenir à Paris.
Q - D’après Le Parisien, Washington aurait déjà donné son feu vert à une opération militaire à Israël contre Gaza, après les tirs qui ont eu lieu cette nuit.
R - Pas de commentaires.
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