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#55 - Fatima, pionnière de la francophonie à Gaza, et son mari bâtisseur
Fatima et Daifallah Al-Akhras sont un couple de pionniers dont la Palestine, et Gaza en particulier peuvent s’enorgueillir. De passage à Paris, Iyad s’est rendu chez Fatima Al-Akhras pour qu’elle nous raconte son aventure pour promouvoir l’enseignement de la langue française en Palestine.
Fatima nous décrit les différentes étapes qui ont conduit à la création d’un département de français à l’université Al-Aqsa de Gaza, de l’aide de la France au développement de son département, département qu’elle a quitté pour prendre sa retraite il y a 12 ans.
Puis Fatima nous parle de Daifallah al-Akhras, son défunt époux. Ingénieur, proche de Yasser Arafat (qui était architecte de formation) il a conduit la modernisation de Gaza et de ses infrastructures. La construction de l’aéroport de Gaza, ouvert fin 1998, est la grande réussite de Daifallah Al-Akhras. Construit pour accueillir des centaines de milliers de passagers par an, il symbolisait l’espoir soulevé par les accords d’Oslo et devait être suivi de l’agrandissement du port de Gaza. Mais le rêve s’est brutalement terminé en 2001 quand l’aviation israélienne a détruit la tour de contrôle puis les autres bâtiments de l’aéroport.
Depuis 2007 la Bande de Gaza vit sous un blocus terrestre, maritime et aérien extrêmement sévère. Les rêves des ingénieurs se sont évanouis mais le département de français d’Al-Aqsa continue à former ses étudiants…
#56 - Gaza, Fish Fresh
Depuis 2007 le blocus israélien a réduit à seulement 3 miles nautiques (5,5 km) la distance à laquelle les pêcheurs palestiniens peuvent s’éloigner de la côte pour y exercer leur activité. Dans un espace aussi réduit, le poisson est rare et la pêche, peu variée. De plus, conséquence des bombardements et de la pénurie d’électricité, les stations d’assainissement sont à l’arrêt : les eaux polluées se déversent directement dans la mer, empoisonnant cette maigre zone de pêche… La situation est dramatique : la pêche est l’un des secteur économiques le plus touché.
Avec cet épisode de Gaza Stories, nous visitons l’élevage que Hassan Alshaër a réussi à lancer et à faire fonctionner. Son entreprise, installée à Khan Younès, non loin de la mer, s’étend sur 2,4 hectares avec ses nombreux bassins et ses panneaux solaires qui lui donnent une autonomie électrique totale. Hassan peut ainsi faire grandir des daurades dans un environnement propre et contrôlé. Depuis peu, il a pu produire des alevins et assurer ainsi sa production tout en en réduisant ses couts (il lui fallait acheter les œufs de poisson en Israël avant). Aujourd’hui Hassan Alshaër produit plus de 1000 tonnes de poisson chaque jour ; il en exporte les 2/3 en Cisjordanie. Il est très fier de montrer au monde la réussite d’un projet ambitieux réalisé et entretenu par des Palestiniens !
#57 - Festival Tapis Rouge - Gaza
« Je suis humain » (Ana ’insan). C’est le cri de ralliement du 5e festival de cinéma « Tapis rouge pour les droits de l’homme » destiné à rappeler au monde que depuis 13 ans les habitants de la bande de Gaza sont soumis à un blocus tel qu’il leur interdit tout accès au cinéma : il n’y a plus de salle à Gaza et les deux tiers de la population ne sont jamais allés au cinéma.
Saoud Abou Ramadan, membre du comité d’organisation depuis le premier festival, « Tapis rouge », en 2015 nous explique ce qu’est ce festival de cinéma sans cinéma. Un an après les bombardements de l’été 2014 les organisateurs du premier festival ont eu l’idée d’offrir aux habitants de Gaza un tapis rouge dans une rue bordée de ruines menant à un cinéma en plein air puisque tout avait été détruit autour. Avec cette symbolique, réservée aux princes de ce monde, ils voulaient leur signifier qu’ils sont tout aussi importants qu’eux. Depuis le premier festival, « Tapis rouge » fait partie du réseau du « Human Rights Film Network » (https://www.humanrightsfilmnetwork.org/ ) qui rassemble 41 membres, représentant une quarantaine de pays différents.
Important, pour ne pas oublier : les bombardements de l’offensive israélienne de 2014 appelée par Tsahal « Mivtza’ tsouk eitan » (c’est à dire « Opération Roc Inébranlable ») ont duré 50 jours, faisant plus de 2 300 morts et plus de 10 600 blessés. Le nom hébreu (référence biblique) a été jugé trop agressif par les services de relation publiques de l’armée et a, en conséquence été « traduit » par « Opération Bordure protectrice », et repris en chœur par tous les médias.
#58 - Novembre Numérique à Gaza
Le Hackathon de la langue française est l’une des activités du Novembre Numérique organisé pour la 1re fois par l’Institut français de Gaza. L’objectif de ce Hackathon est de coder des solutions aux problématiques d’apprentissage du français chez les enseignants et les étudiants.
#59 - Ma vie en dialyse
Ma vie en dialyse, raconte l’histoire d’une femme palestinienne de Gaza qui doit faire une dialyse trois fois par semaine. Son fils Mohammed, 13 ans, l’accompagne souvent à l’hôpital pendant les séances de traitement. Malgré son jeune âge, Mohammed a appris à faire ce qu’il faut quand sa maman a un malaise. Le souhait de sa mère (son testament en quelques sortes) est que son fils puisse continuer ses études, peut-être devenir un infirmier …
Découvrez également l’interview de Iyad Alasttal, réalisateur de Gaza Stories, publié le 2 décembre sur le magasine en ligne Ehko : « Gaza Sories », dire Gaza autrement
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