Réponse donnée par Mme Catherine Ashton, haute représentante/vice-présidente au nom de la Commission
(31.5.2013)
À plusieurs reprises, l’UE s’est émue auprès des autorités israéliennes de la situation des détenus palestiniens, notamment les grévistes de la faim et les détenus administratifs.
Le 16 février, la haute représentante/vice-présidente a demandé le rétablissement immédiat du droit de visite des familles et le plein respect des obligations internationales contractées en matière de droits de l’homme pour tous les détenus et prisonniers palestiniens. Elle a en outre rappelé combien il est important que toutes les parties respectent pleinement l’accord du 14 mai 2012 sur les droits des prisonniers palestiniens.
Le recours aux ordonnances de détention administrative par Israël préoccupe l’UE depuis longtemps. En vertu du droit international, les détenus ont le droit d’être informés des raisons de leur détention et la décision de mise en détention elle-même doit faire l’objet d’une véritable procédure d’examen. L’UE demande à Israël d’inculper officiellement les personnes détenues pour leur permettre de bénéficier d’un procès équitable, sans délai excessif. Elle aborde régulièrement la question des prisonniers palestiniens avec Israël à tous les niveaux, y compris à l’échelon du Conseil d’association. Ce dossier est examiné périodiquement au sein du groupe de travail sur les droits de l’homme dans le cadre de l’actuel accord d’association et l’UE fait part de ses préoccupations dans ses rapports annuels de suivi.
Israël conteste qu’Arafat Jaradat soit mort après avoir été torturé. La haute représentante/vice présidente soutient la demande des Nations unies relative à l’ouverture d’une enquête indépendante et transparente sur les circonstances de la mort de M. Jaradat, dont les résultats devraient être rendus publics dans les meilleurs délais.
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