L’Autorité palestinienne n’aime pas les critiques
C’est une série qui fait mauvais effet pour l’Autorité palestinienne. A Ramallah, un journaliste a passé près d’une semaine en prison pour avoir évoqué un cas de corruption à la représentation diplomatique palestinienne à Paris. La veille de sa libération, une universitaire a été arrêtée pour des propos postés sur sa page Facebook dans lesquels elle qualifiait le chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas de « traître ». Dans la foulée, une troisième personne, un autre journaliste, a été également arrêtée, officiellement pour avoir évoqué le second cas mais pls certainement à propos d’un article consacré des groupes de jeunes Palestiniens radicaux qui militent pour la fin des négociations avec Israël.
Interrogés sur la liberté de la presse en Cisjordanie avant ces arrestations, les Palestiniens se montraient pourtant plutôt optimistes quelques jours auparavant :
Dans le même temps, l’Autorité palestinienne décidait d’honorer à Washington la journaliste Helen Thomas, dont la carrière interminable s’était achevée en 2010 sur une controverse liée à Israël. Honorée pour avoir défendu jour après jour les positions officielles palestiniennes, un hommage assez encombrant.
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