Cet article est issu de notre Lettre d’Info Palestine du 19 juillet 2024. Cliquez ici pour recevoir la Lettre d’Info Palestine dès sa parution.
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Des cadres de l’ONU accusent Israël de perpétrer « une forme de violence génocidaire » en affamant les Palestiniens de Gaza, nous rappelant que la famine fait partie des quatre actes qui peuvent constituer le crime de génocide au regard du droit international. Son utilisation comme arme de guerre est qualifiée de « nécropolitique » dans une analyse de la chercheuse palestinienne Samirah Jarrar. Depuis le 7 octobre, plus de 38 000 Palestiniens de Gaza ont été tués, et 90% de la population a été déplacée de force, souvent plusieurs fois, par les attaques israéliennes. Le nombre de victimes de la guerre pourrait actuellement atteindre les 186 000 d’après une analyse publiée dans la revue médicale The Lancet.
En Cisjordanie occupée et colonisée, y compris Jérusalem-Est, Israël vient de confisquer 1270 hectares supplémentaires de terres palestiniennes. Le bilan humain des attaques de l’armée israélienne et des colons s’aggrave, avec 539 personnes tuées, dont 131 enfants depuis le 7 octobre. Maltraitances, emprisonnements, destructions, tortures… les violences coloniales, documentées et souvent filmées, déferlent sur la population palestinienne, et l’ONU compte 1050 attaques de colons. La guerre progresse aussi au Liban, faisant près de 100 000 déplacés de force dans le Sud du pays où 97 civils ont été tués par les tirs israéliens. Du côté de l’Union européenne, la responsabilité des Etats et des entreprises est mise en cause notamment par des enquêtes sur le commerce d’armes avec Israël et la poursuite des accords bénéficiant à Israël. La question de la reconnaissance de l’Etat de Palestine et de son utilité font débat, alors que l’on attend encore la décision de la Cour Pénale Internationale concernant la demande de mandats d’arrêts contre Benyamin Netanyahu, son ministre de la Défense Yoav Gallant, et trois responsables du Hamas qui a été émise par le procureur Karim Khan le 20 mai dernier.
Le bilan au 23 mai
Source : ONU
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