Face à l’évolution rapide et dramatique de la situation à Gaza, la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine vous propose un nouveau modèle de lettre dont vous pouvez vous inspirer. Contre l’impunité d’Israël, demandons au gouvernement de suspendre ses relations bilatérales avec Israël.
Écrire au Président en 3 étapes
Objet : La France doit agir pour mettre fin au massacre de la population palestinienne dans la bande de Gaza
Monsieur le Président,
Citoyen(ne) soucieux(se) du respect des droits de l’Homme, je suis particulièrement indigné(e) par la violence des bombardements et de l’attaque terrestre menés par l’armée israélienne contre la Bande de Gaza.
La population de Gaza vit sous un blocus illégal au regard du droit international. En 6 ans, 3 grandes offensives militaires se sont succédé. Aujourd’hui, la population de la bande de Gaza est bombardée nuit et jour sans relâche. Des civils sont pris au piège dans des bombardements qu’ils ne peuvent fuir. A Gaza, une zone des plus densément peuplées dans le monde, il n’y a aucun endroit où se réfugier. Plusieurs hôpitaux et centres médicaux ont été visés et touchés par des missiles israéliens.
Ces punitions collectives à l’encontre des populations civiles sont moralement condamnables mais aussi considérées comme des crimes de guerre. Il est temps que la France fasse entendre sa voix pour imposer le droit. La France doit faire pression sur Israël pour le retrait immédiat des troupes, l’arrêt des bombardements et la levée du blocus illégal sur Gaza, l’arrêt de la colonisation et l’application du droit international et des résolutions de l’ONU jusqu’ici ignorées par Israël en toute impunité. La France peut le faire en prenant des mesures fermes comme la suspension de sa coopération bilatérale avec Israël.
Par ailleurs, je regrette que l’expression de ma solidarité face à l’injustice que vit le peuple palestinien depuis trop longtemps déjà soit menacée en France notamment par des interdictions de manifestation.
Dans l’espoir que vous ferez suite à ma demande, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération.
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