Alors que le journaliste palestinien Mohammed Al-Qiq, en détention administrative, entame son deuxième mois de grève de la faim, l’ONG palestinienne de défense des droits des prisonniers Addameer publie un court rapport (en anglais) précisant la distinction entre alimentation forcée et le traitement médical forcé des détenus en grève de la faim.
Addameer distingue l’alimentation forcée et le traitement médical forcé, les législations israéliennes concernant ces pratiques, et leurs implications en droit international.
- L’alimentation forcée est la pratique consistant à nourrir quelqu’un contre sa volonté, par un tube inséré dans le nez et descendant vers l’estomac. Une autre méthode est d’injecter des nutriments par intraveineuse ou directement dans l’estomac par une opération chirurgicale (en ouvrant la paroi abdominale). Chacune de ces méthodes sont invasives et présentent un risque immédiat de dommages aux tissus environnants. De tels dommages provoquent une douleur extrême et des saignements pouvant mener à une infection.
- Le traitement médical forcé est la pratique consistant à fournir un traitement médical à un patient ou un détenu sans son consentement. Dans le contexte israélo-palestinien, les autorités israéliennes ont utilisé l’alimentation et le traitement médical forcé contre des Palestiniens en grève de la faim comme un moyen de pression pour mettre un terme à leur grève de la faim.
Lire le rapport d’Addameer.
Lire le communiqué de presse de Reporters Sans Frontières sur la détention de Mohammed Al-Qiq.
AGIR pour mettre fin au traitement forcé de Mohammed Al-Qiq.